Description
Elisabeth HAHN est née à Dortmund en Allemagne, où elle commença ses études artistiques. En 1953 elle s’établit à Paris. Elle continue ses études aux Beaux-Arts dans les ateliers de Jean Souverbie et Edmond Heuzé entre 1954 et 1959. Depuis 1962 elle expose régulièrement aux Salons de l’Art Libre, Salon de l’union des artistes et dans d’importantes galeries Parisiennes : Galerie Raymond-Creuze, Galerie Cimaise de Paris et Galerie Everarts. Elle expose aussi régulièrement en Allemagne à Königswinter-Oberpleis.
Dans ses tableaux, de tendance figurative, elle cherche toujours à mettre la couleur et la ligne au service du sujet, éliminant tous les détails qui pourraient être nuisibles à l’expression d’ensemble. La peinture d’Elisabeth Hahn mérite pleinement d’être à nouveau redécouverte.
Voilà tout ce qu’on peut trouver sur la vie d’Elisabeth Hahn, c’est peu si l’on considère qu’elle a été active durant toute la seconde moitié du XXème siècle et peut-être même plus, car l’essentiel est là, elle a bénéficié d’une formation sérieuse à l’école des Beaux-Arts avec de grands professeurs, à une époque où la France rayonnait sur le monde des Arts. Elle a été également exposée dans de grandes galeries dont certaines ont amené leurs artistes au Musée d’Art Moderne et dans les grandes collections.
Pour le reste ce sont ses oeuvres qui parlent, tout d’abord la couleur, les couleurs ! L’harmonie de sa palette est omniprésente et si celle-ci change ou évolue au fil des années l’équilibre est toujours là. Ses compositions sont toujours très juste, Elisabeth Hahn maitrise l’espace dans ses tableaux. Et si elle ne s’attache pas aux détails, son dessin est sûr, vigoureux parfois, certains de ses tableaux ont un coté expressionniste, peut-être dû à ses origines. Elle aborde tous les thèmes de la peinture, portraits, nus, scènes de vie, natures mortes, paysages. Elle est une observatrice du monde qui l’entoure, elle sait retranscrire les gestes et les émotions, et nous les fait partager sur ses toiles, nous pouvons reconnaitre ses travailleurs, qu’ils soient pêcheurs ou ouvriers, pas d’amplification ou de caricature, pas d’allégorie, ses personnages nous sont familiers, elle nous en délivre l’essence.