Description
Georges Ricard-Cordingley (1873-1939) a passé sa vie comme capitaine au long cours, à sillonner terres et mers. De Londres à Sydney, de Terre Neuve à Marrakech, de Boulogne-sur-mer “l’incontournable pôle de ses voyages maritimes ” à Cannes “l’ultime étape de ses réflexions esthétiques et de son approche de la lumière” il s’est entièrement dévoué à la peinture, sa passion, son métier, sa raison de vivre.
Navires à la mer ou posés sur la grève, tempêtes ou calmes plats, paysages de lacs ou de falaises surplombant la mer, Ricard-Cordingley a privilégié toute sa vie, sous toutes les latitudes, un seul sujet : l’espace marin ou le dialogue constant du ciel et de l’eau.
Cela pourrait être du Signac dans le dessin et la précision du trait lorsqu’il aborde la construction du navire, mais c’est du Ricard-Cordingley. Cela s’apparente aux oeuvres de Turner quand il pousse à son paroxysme l’étude de la lumière, mais c’est du Ricard-Cordingley. Parfois dans la manière de traiter l’aquarelle, la subtilité des valeurs rappelle Delacroix, mais c’est toujours du Ricard-Cordingley.
Romantique jusqu’au bout des pinceaux il eut de son vivant un succès notoire à l’égal de son talent. Parmi ses collectionneurs citons : la reine Victoria, Alexandre Dumas fils, Gordon Bennet, Pierre Loti, Jules Clarétie et Waldeck Rousseau.
Ses oeuvres figurent dans de nombreux musées en France :
Paris, musée national de la Marine.
Paris musée d’art moderne.
Musées de Boulogne-sur-Mer, de Berck-sur-Mer et du Touquet.
Toulon, musée d’art.
Cannes, musée de la Castre.
Menton, musée des Beaux-Arts.
A l’étranger :
Collection Royale d’Angleterre.
Musée des art de Philadelphie, USA.
Musées de l’Errmitage, Pouchkine, Russie.
Et Casablanca, Maroc.
Expositions :
Salons : Artiste Français, Société nationale des Beaux-Arts, Musée national de la Marine, Royal Academy.
*Cette oeuvre est vendue en l’état, sa nature de bien d’occasion emporte l’acceptation de l’acheteur quant à la possibilité qu’elle puisse comporter des marques d’usage, d’usure, de fragilité, d’ancienneté ou de restauration dues au passage du temps.